Mardi matin je suis arrivé à St Just ST Rambert (Loire, 42) que j’ai atteint avec beaucoup de difficultés, dû au manque d’eau et aux lâchers du barrage de Grangent, en amont.
J’ai découvert les 4 derniers jours une Loire très malade physiquement et biologiquement.En effet après Feurs la Loire est très affectée (plus qu’ailleurs) par le phénomène d’enfoncement de son lit. Ce fleuve c’est enfoncé de 2.5 m en 25 ans. De plus quelques kilomètres après l’Ecopole (voir la FRAPNA), la Loire est presque biologiquement morte, pas de poisson, pas d’oiseau et pas de mammifère.
Impressionant ! Un silence pesant flotte, perturbée par les seuls bruits de ma pagaie pendant plusieurs kilomètres.Une fois passé le Furan (affluent de la Loire qui passe à St Etienne), la vie est de nouveau présente.
La Loire m’a emmené jusque là pour que je puisse témoigner à la fois de sa beauté mais aussi de ses graves problèmes. En 53 jours j’ai bien observé ce fleuve. Je vais certainement en choquer certains mais l’intitulé « dernier fleuve sauvage » est un véritable sketch. La main de l’homme est bien trop présente partout avec les dégâts liés à toutes les activités humaines.
Cependant j’ai pu apprécier des paysages grandioses, des lumières incroyables, des gens d’une grande hospitalité et des personnes soucieuses de l’avenir de ce fleuve comme le comité Amont Loire Vivante (www.information-ecologie.org)
En termes de navigation le contre courant est à conseiller à tous, un peu plus physique mais tellement plus intéressant que de suivre le chenal principal en « bullant », ignorants les ligériens et de ce fait en passant à côté de bien des choses enrichissantes.
Je prends la route vendredi matin, cette fois ci à pied, pour le Gerbier des Joncs que je compte atteindre en une semaine accompagné de Chipie petite chienne fox terrier. A très bientôt
jeudi 11 octobre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire